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Colombie: Six policiers tués lors de combats avec un cartel de la drogue
Six policiers sont morts lors d'affrontements avec des hommes appartenant au Clan del Golfo, qui ont aussi abattu un hélicoptère. Publié aujourd'hui à 23h26 Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent l'hélicoptère survolant la région, suivies d'une détonation et de sa chute. (Image d'illustration) AFP Six policiers ont été tués et sept autres blessés jeudi dans des affrontements et une attaque de drone du Clan del Golfo, le plus grand groupe de narcotrafiquants de Colombie, dans le département d'Antioquia (nord-ouest), ont indiqué la police et le ministère de la Défense. Un responsable de la police a expliqué à l'AFP que les assaillants avaient «harcelé» un groupe de personnes chargées d'éradiquer les plantations de feuilles de coca. Ils ont également attaqué l'un de leurs hélicoptères à l'aide d'un drone, qui s'est écrasé au sol. Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent l'hélicoptère survolant la région, suivies d'une détonation et de sa chute. Le ministère de la Défense a indiqué sur X que les assaillants sont des membres du Clan del Golfo, fort de quelque 7500 membres, selon les renseignements militaires. Usage de drones en hausse Le président de gauche Gustavo Petro , qui tente de mener des accords de paix avec la plupart des groupes armés qui opèrent en Colombie, a précisé sur X que les autorités colombiennes avaient «saisi une tonne et demie de cocaïne du Clan del Golfo, et leur réaction» a été d'«abattre un hélicoptère de la police». Selon un rapport du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), les victimes d'engins explosifs, en particulier en raison de l'«utilisation intensive» de drones, ont doublé au cours des premiers mois de 2025. Ces nouveaux affrontements surviennent alors que le Clan del Golfo et des émissaires du gouvernement ont renoué cette semaine au Qatar un dialogue entamé en 2023. Échec du plan d'éradication La Colombie, premier producteur mondial de cocaïne, a enregistré un record de 253'000 hectares de culture de feuilles de coca en 2023. Le gouvernement de Gustavo Petro pousse un plan d'éradication volontaire par les paysans, accompagné d'incitations économiques. Le Clan de Golfo, organisation fondée sur les cendres d'ex-milices d'extrême droite démobilisées dans les années 2000, tire d'importants revenus du trafic de cocaïne mais également de l'extorsion et de l'exploitation minière illégale. Selon le centre d'études «Fondation pour la paix», le Clan del Golfo opère dans 300 municipalités parmi les plus de 1100 que compte le pays et continue de se renforcer. En lire plus Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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23 minutes ago
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Face à Besiktas: le Lausanne-Sport «n'ira pas à Istanbul pour faire du tourisme»
Le LS a regardé Besiktas dans les yeux jeudi soir à la Tuilière (1-1). Les Vaudois sont gonflés à bloc avant le match retour. Publié aujourd'hui à 23h07 Bryan Okoh a inscrit le premier but de sa carrière avec le Lausanne-Sport. Celui qui offre le match nul à domicile à son public. Pascal Muller/freshfocus En bref: Le Lausanne-Sport est bien vivant après le match aller de son barrage contre Besiktas, «à la mi-temps» de cette double confrontation. Dans une Tuilière pleine jeudi soir, les Vaudois ont poussé Besiktas dans ses derniers retranchements (1-1). À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. De quoi presque être frustrés par ce match nul obtenu grâce à l'égalisation de Bryan Okoh sur la fin. «On méritait mieux après ce gros match, confirmait Brandon Soppy. C'est le haut niveau et on a su rester dans le match.» Le défenseur français, aligné au milieu de terrain devant Kevin Mouanga, a livré une grande performance. Il est néanmoins sorti sur blessure à l'heure de jeu. «J'ai senti une petite gêne et j'ai préféré ne pas prendre de risque», a-t-il rassuré. La défense du Lausanne-Sport a tenu le choc Le match retour s'annonce bouillant jeudi prochain. «Ça serait sensationnel de se qualifier, se projetait Peter Zeidler après la rencontre. On ne va pas à Istanbul pour faire du tourisme. J'y crois encore plus après ce premier résultat.» Karim Sow a été choisi par le coach allemand pour remplacer Noë Dussenne dans l'axe de la défense. Il a, lui aussi, était à la hauteur, dominant notamment l'Anglais Tammy Abraham. «Affronter ce genre d'attaquants c'est toujours un plaisir, surtout quand on remporte les duels, a souri le principal intéressé. On ressent de la fierté d'avoir su répondre présent dans ce stade plein. On n'est qu'à la mi-temps et, d'après la rumeur, ça s'annonce chaud à Istanbul.» Besiktas sera sous pression Ole Gunnar Solskjær , entraîneur discuté d'un Besiktas en rodage, a voulu positiver. «En Europe, ce n'est pas un mauvais résultat de faire 1-1 à l'aller à l'extérieur, a réagi le Norvégien. On aura tout à jouer au retour. C'était un match typique sur terrain synthétique, avec beaucoup de contre-attaques et d'espaces. Cela a dû plaire au public. Nous concédons le 1-1 au moment où nous aurions dû marquer le 2-0.» Solskjær et les Turcs auront surtout tout à perdre devant leur public jeudi prochain. Déjà éliminé de la Ligue Europa, le club stambouliote aimerait se consoler avec la troisième division européenne. Pour Lausanne, une qualification resterait un authentique exploit, quinze ans après l'épopée de 2010. Les joueurs de Peter Zeidler peuvent croire en eux, encore un peu plus fort après cet encourageant match aller. A lire encore sur le Lausanne-Sport Ugo Imsand est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Ce trentenaire lausannois couvre en particulier le football suisse et international depuis une douzaine d'années. Il réalise aussi des articles plus magazine sur le sport en général et ses liens étroits avec le reste de la société. Plus d'infos @UgoCurty Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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En Allemagne, l'AfD s'est radicalisée depuis la crise migratoire de 2015
Marginal à l'époque avec 3% des intentions de vote, le parti allemand est devenu la deuxième force politique du pays. Contrairement au RN, il poursuit sa dérive vers l'extrême droite. Publié aujourd'hui à 21h32 Lors du scrutin du 23 février, le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) a recueilli plus de 20% des suffrages. SÖREN STACHE/AFP En bref: Lorsque Angela Merkel a prononcé sa fameuse phrase « Wir schaffen das » («Nous y arriverons»), le 31 août 2015, l'AfD ne représentait que 3% de l'électorat. Le parti était divisé et marginal dans la politique allemande. Aujourd'hui, il n'a jamais été aussi fort. Lors des dernières élections législatives, il a atteint un score de 20,8%, devenant la deuxième force du parlement allemand. Un documentaire de la ZDF, «AfD – Aufstieg in der Flüchtlingskrise» («AfD – Les réfugiés en ligne de mire») montre comment le parti s'est radicalisé. À l'origine, il s'agissait d'un mouvement anti-UE, mais les choses ont changé en 2015 et 2016. Au cœur de cette période, l'accent est mis sur la politique d'accueil des réfugiés de ces années-là, et la phrase de l'ex-chancelière allemande est devenue emblématique. Alors que beaucoup ont célébré la nouvelle culture de l'accueil, une autre partie de la population s'est montrée plus sceptique. Nombreux étaient ceux qui doutaient de la capacité de l'Allemagne à gérer cet afflux massif d'immigrants. Dans la sphère politique et les médias, selon le documentaire, beaucoup auraient sous-estimé ce contre-mouvement. L'AfD a tout misé sur le thème de l'immigration et l'a exploité de manière ininterrompue à partir de ce moment-là. Dans le film, la chercheuse Victoria Rietig explique pourquoi les populistes ne pouvaient pas mieux rêver: parce que la thématique de la migration «a un potentiel de division dans la société». La position de l'époque d'Angela Merkel était «mainstream» L'attitude d'Angela Merkel n'allait pas à l'encontre du courant dominant, même si on a tendance à l'oublier aujourd'hui. Une grande partie de la population a soutenu l'ouverture des frontières et l'accueil des réfugiés. Dans plusieurs gares, les immigrés ont été accueillis avec euphorie. Ce climat s'est également fait ressentir dans les principaux médias allemands. Le journal «Bild», aujourd'hui critique envers les migrants, a titré: «Refugees Welcome! Pourquoi nous sommes heureux de vous accueillir». Le journaliste et auteur Robin Alexander rappelle dans le film qu'à l'époque, Angela Merkel n'était pas critiquée pour sa grande générosité, mais pour sa froideur . Le magazine «Stern» l'avait surnommée en couverture la «reine des glaces». Sur un plateau télé, une jeune fille palestinienne avait raconté ses craintes pour l'avenir. Celle que l'on surnommait «Mutti» lui avait expliqué que l'Allemagne ne pouvait pas accueillir tous les réfugiés. La fillette s'était mise à pleurer. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Une vague d'indignation s'était alors soulevée sur les réseaux sociaux, et de nombreux internautes avaient exprimé leur colère. «Angela Merkel est froide et insensible», pouvait-on lire sous le hashtag devenu viral #Merkelstreichelt , car la chancelière avait tenté un geste affectueux envers la petite fille blessée. Une lutte de pouvoir décisive lors du congrès de l'AfD Bien avant le pic de la crise des réfugiés, le parti avait déjà opéré un virage décisif. L'économiste Bernd Lucke s'est opposé à Frauke Petry lors de l'élection à la direction du parti, qui s'est déroulée durant un congrès début juillet 2015. Dans le film, on voit Bernd Lucke s'exprimer positivement sur les migrants musulmans, et se faire huer. Frauke Petry a remporté l'élection et a rejoint l'aile d' extrême droite menée par Björn Höcke au sein du parti. Celui qui l'a hissée en tête des élections régionales en Thuringe en 2024 devrait bientôt occuper une position centrale au sein du parti. En 2017, Frauke Petry et Alice Weidel , actuelle coprésidente du parti, réclamaient encore son exclusion. Dans un discours, il avait qualifié le Mémorial de l'Holocauste de Berlin de «monument de la honte» et avait appelé l'Allemagne à opérer «un virage à 180 degrés dans sa politique mémorielle». Ces tentatives ont échoué. Aujourd'hui, Alice Weidel estime que la tentative d'exclusion du parti était une erreur. La «Dame de fer» de l'extrême droite allemande ne tarit pas d'éloges à son égard. Le film met également en lumière l'avenir de l'AfD. Les partis d'extrême droite ont souvent tendance à mettre de l'eau dans leur vin pour gagner en crédibilité électorale. Cela n'est nulle part aussi flagrant qu'en France, où Marine Le Pen s'efforce d'adoucir l'image du Rassemblement national (RN) pour le rendre plus présentable. L'AfD suit le chemin inverse: elle se déplace de plus en plus vers la droite. À tel point que même la cheffe de file des députés RN a rompu sa collaboration au Parlement européen l'année dernière. Cela ne semble pas nuire au parti d'extrême droite allemand . Sa cote de popularité continue d'augmenter. La semaine dernière, un sondage a révélé que le parti devançait pour la première fois l'union CDU/CSU. L'AfD souhaite désormais accéder au pouvoir, mais aucun parti ne veut collaborer avec elle pour l'instant. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan À propos de l'AfD Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Simon Widmer est journaliste à la rubrique Monde de la rédaction de Tamedia depuis 2019. Auparavant, il a travaillé pour la «SonntagsZeitung». Simon Widmer a étudié les sciences politiques et l'économie politique à l'Université de Berne. Plus d'infos @WidmerSimon Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Changement de cap: De l'hostilité à l'intérêt: Trump a changé d'avis sur les cryptos
Le président américain n'a pas toujours été le «président crypto» qu'il dit être. Pendant son premier mandat, son cœur balançait même plutôt entre scepticisme et hostilité. Ingrid Vergara Publié aujourd'hui à 21h05 Donald Trump a longtemps été sceptique vis-à-vis du bitcoin et autres cryptomonnaies, leur préférant l'or. (Photo by Jonathan Raa/NurPhoto via Getty Images) NurPhoto via Getty Images En bref: «Je ne suis pas fan du bitcoin et des autres cryptomonnaies, qui ne sont pas de l'argent et dont la valeur (…) repose sur du vent.» Le 12 juillet 2019, Donald Trump , alors 45e président des États-Unis, tweete pour la toute première fois à propos de ces nouveaux actifs digitaux qui ne font pas encore partie de son univers. À cette date, le bitcoin vaut moins de 12'000 dollars pour une capitalisation avoisinant les 210 milliards de dollars, à peine 10% de ce qu'il pèse aujourd'hui. Il vient de connaître ses premiers pics de «folie spéculative», notamment en 2017, où il a flirté pour la première fois avec les 20'000 dollars. Encore mal connue du grand public, cette cryptomonnaie commence à sortir du cercle des «cryptogeeks», qui croient dur comme fer dans le potentiel de ce nouvel «or numérique». Pour Donald Trump, il n'y a d'or que celui que son pays détient au sein de sa réserve nationale et auquel était arrimée la valeur du dollar américain jusqu'à la fin des accords de Bretton Woods. Donald Trump évolue dans une culture financière classique. Archétype du businessman, il a construit son immense fortune sur l'immobilier, investissant notamment dans des hôtels, des casinos et des terrains de golf. Attaché à la stabilité du dollar, il est plutôt méfiant des innovations monétaires. Il n'est pas le seul. Un objet complexe à définir et à appréhender Loin de son institutionnalisation actuelle, le bitcoin est encore, lors du premier mandat du président Trump, un objet complexe à définir et à appréhender pour les autorités financières: ni véritable instrument financier, ni vraiment moyen de paiement, ni monnaie au sens traditionnel du terme. Fruit d'un complexe protocole informatique théorisé par le mystérieux «Satoshi Nakamoto», la première cryptomonnaie est née, en partie, d'une volonté politique de s'affranchir du monde financier traditionnel. Celui-ci était jugé responsable de la crise des subprimes, qui a mis l'économie mondiale à terre en 2008. Le bitcoin se veut un contre-pouvoir permettant l'échange de valeur entre individus de manière décentralisée, indépendamment des États et de leurs banques centrales. Une conception à l'opposé des valeurs de contrôle et de puissance étatique que Donald Trump revendique. Sous son premier mandat, le président accompagne les pressions du régulateur financier (la Securities and Exchange Commission, SEC) et de la Banque centrale américaine (Fed) pour encadrer les cryptomonnaies. Il soutient les institutions financières, qui s'inquiètent de l'émergence de solutions alternatives susceptibles de venir concurrencer le dollar. Steven Mnuchin (Trésor), Jerome Powell (Fed) et la SEC reçoivent son soutien pour maintenir une ligne dure contre les sociétés cryptos, dans un contexte global d'affrontements entre l'administration et la tech californienne. Haro sur le projet Libra de Facebook C'est sous son premier mandat – et en pleine campagne présidentielle pour sa réélection – qu'éclôt un tout autre projet crypto qui déclenche un vent de panique chez les régulateurs de la finance mondiale à l'été 2019. Facebook vient de dévoiler Libra, une monnaie numérique stable («stablecoin»), qu'il veut lancer avec une vingtaine de grands partenaires internationaux. À la différence du bitcoin et des cryptomonnaies, cet actif digital se voudrait indexé sur un panier de devises et pourrait rapidement servir de moyen de paiement aux milliards d'utilisateurs du réseau Facebook pour diverses transactions. Très inquiet du projet de Mark Zuckerberg, le président de la Banque centrale américaine, Jerome Powell, estime que le Libra peut représenter «instantanément un risque systémique important». Face au tollé, Mark Zuckerberg sera contraint de renoncer trois ans plus tard. Mais l'opposition de Donald Trump au projet Libra a marqué sa première prise de position claire sur le sujet: aucune entité privée ne doit menacer la souveraineté monétaire américaine en émettant un stablecoin plus ou moins indexé sur le dollar. Une position qui changera du tout au tout quelques années plus tard… Si les cryptoactifs sont globalement un non-sujet pendant la campagne présidentielle de 2020, quelques riches acteurs de cette jeune industrie commencent à vouloir peser de leur poids en dollars sur la politique américaine. C'est le cas notamment de Sam Bank-Fried, fondateur de la plateforme FTX, qui s'effondrera dans une retentissante faillite, fin 2022. «Il avait financé à hauteur de plus de 5 millions de dollars la précampagne présidentielle de Joe Biden en 2020 et avait contribué à hauteur de plus de 40 millions de dollars, principalement en faveur du camp démocrate», rappelle Aristide Bui, responsable du service marketing de NFTfi. Les autres poids lourds de l'industrie crypto se font plutôt discrets. «Coinbase est une entreprise axée sur sa mission qui ne défend aucune cause ni aucun candidat en particulier», expliquait ainsi Brian Armstrong, PDG de la plateforme d'échanges américaine en 2020 dans un mémo à ses salariés. Il sera quatre ans plus tard l'un des principaux donateurs financiers du secteur au candidat Trump… L'investisseur David Sacks, les fondateurs du fonds d'investissement Andreessen Horowitz ou encore les jumeaux Tyler et Cameron Winklevoss suivront le même chemin. L'amorce du virage de la famille Trump Écarté du pouvoir par les urnes, Donald Trump ne digère pas sa défaite et va jusqu'à encourager une foule de ses partisans à se lancer à l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, jour où le 117e congrès est réuni pour certifier les résultats de la présidentielle et la victoire de son adversaire, Joe Biden. Un événement aux multiples conséquences, dont l'une sera d'amorcer le virage d'abord discret de la famille Trump vers la sphère des cryptomonnaies. Eric Trump (au centre) avec l'équipe de sa société ALT5, active dans les cryptomonnaies, ont sonné la cloche d'ouverture du Nasdaq le 13 août. Getty Images via AFP Toujours pas «fan» du bitcoin, qu'il qualifie encore d'«arnaque» lors d'une interview sur le plateau de Fox News en juin 2021, Donald Trump, à l'affût de bonnes affaires et le regard tout entier déjà tourné vers la prochaine échéance présidentielle, va progressivement s'en faire le chantre. Si son discours reste anticrypto en public («La monnaie de ce monde devrait être le dollar. Et je ne pense pas que nous devrions avoir tous ces bitcoins du monde en circulation», martèle-t-il toujours en 2021), son clan s'active déjà dans le web3. Ses fils, Donald Junior et Eric, vont jouer un grand rôle dans ce repositionnement opportuniste en vue de 2024. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Cet article sur Trump et les cryptomonnaies a été écrit par «Le Figaro» , membre français du réseau d'information LENA. Plus d'actualités sur Donald Trump Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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3 hours ago
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Un nouveau centre aide les femmes à surmonter le post-partum
Une femme sur six souffre de dépression après l'accouchement. Un nouveau centre de jour accueillera les mamans dans un programme pionnier en Suisse. Publié aujourd'hui à 19h55 Le nouveau centre de jour de l'hôpital municipal du Triemli accueillera les mamans souffrant de dépression post-partum. Urs Jaudas/Tamedia En bref: Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter