Dernières de 24 Heures


24 Heures
41 minutes ago
- Politics
- 24 Heures
Comment Fribourg réinvente sa collaboration intercommunale
Vingt-neuf communes ont dit oui à un modèle innovant de gestion territoriale. L'Association régionale de la Sarine élaborera et mettra désormais en œuvre les projets d'agglomération. Publié aujourd'hui à 18h23 Les 29 communes concernées par la constitution d'une nouvelle agglomération dans la région fribourgeoise ont approuvé à l'unanimité la reprise par l'Association régionale de la Sarine (ARS) de l'élaboration et de la mise en œuvre des projets d'agglomération. Cette décision a été prise lors de la troisième séance de la Conférence régionale pour la constitution de la nouvelle agglomération (CRCNA) du 2 juillet, présidée par la préfète de la Sarine, Lise-Marie Graden, comme l'indique un communiqué de la Préfecture de la Sarine publié ce jeudi. Les communes singinoises et lacoises pourront désormais participer aux projets d'agglomération par le biais de conventions avec l'ARS. Ce mécanisme permettra aux communes non membres de l'association de s'impliquer dans la planification territoriale régionale tout en conservant leur autonomie administrative. Un dispositif adapté aux besoins régionaux Le processus a débuté en février 2024, lorsque les communes membres de la CRCNA ont sollicité l'ARS pour examiner cette possibilité d'intégration. Après une analyse approfondie, l'association a confirmé que cette reprise était non seulement techniquement réalisable, mais qu'elle permettrait également de créer des synergies et de renforcer la cohérence de la planification territoriale, notamment en lien avec le Plan directeur régional. Le dispositif prévoit que les communes non membres de l'ARS qui souhaitent participer aux projets d'agglomération s'acquittent d'une contribution annuelle. Cette participation financière couvre les coûts liés à leur implication ainsi qu'une part des frais généraux de l'association. La répartition des coûts s'effectue selon la population légale de chaque commune, pondérée par la priorité d'urbanisation définie dans le Plan directeur cantonal. Prochaines étapes vers une mise en œuvre effective Cette décision unanime marque la fin des travaux de la CRCNA et ouvre la voie à la révision complète des statuts de l'ARS. Le calendrier prévoit une décision du comité de direction avant l'été, suivie d'une validation par l'assemblée des délégués et déléguées en septembre. Les communes membres devront ensuite adopter les nouveaux statuts d'ici à la fin de l'année. L'entrée en vigueur des statuts révisés et la reprise effective des tâches liées aux projets d'agglomération par l'ARS sont prévues pour le 1er juillet 2026. Cette nouvelle organisation permettra une gestion plus cohérente et intégrée du développement territorial dans la région fribourgeoise. L'actu du canton de Fribourg Newsletter «La semaine fribourgeoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Fribourg, chaque vendredi. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
an hour ago
- Politics
- 24 Heures
Le Musée de la Croix Rouge sauvé in extremis!
Menacé de fermeture, le Musée de la Croix-Rouge obtient un soutien fédéral inédit qui lui permet de survivre au-delà de 2027. Publié aujourd'hui à 18h49 À Genève, le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (MICR) fait désormais partie des institutions soutenues par l'Office fédéral de la culture (OFC). Photo Lucien Fortunati TDG Après des mois d'incertitude, le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ( MICR ) fait désormais partie des institutions soutenues par l'Office fédéral de la culture (OFC). Cette décision assure la survie du musée au-delà de 2027, malgré un léger déficit restant. «C'est un immense soulagement. » Jeudi matin, Pascal Hufschmid, directeur du MICR, accueillait un groupe de journalistes étrangers – notamment chinois et japonais – pour une visite du musée. Avant de commencer, il a tenu à revenir sur une annonce tombée deux jours plus tôt: pour la première fois, le MICR est l'un des 20 musées suisses sélectionnés pour bénéficier du soutien de l'OFC entre 2027 et 2030. En septembre dernier, le musée avait pourtant appris que sa subvention fédérale de 1,1 million de francs – versée depuis 1991 par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) – ne serait plus garantie. Une décision brutale, motivée par les mesures d'économie budgétaire du gouvernement suisse, et qui aurait pu entraîner la fermeture de l'institution dès 2027. «La différence entre envisager une fermeture et pouvoir construire une solution à moyen terme est énorme», confie Pascal Hufschmid. S'en est suivie une mobilisation intense: motions politiques, soutien de 76 parlementaires, campagne publique à travers toute la Suisse. Ce travail de terrain a fini par porter ses fruits. Le Musée de la Croix-Rouge: plus qu'un simple musée «Le MICR est bien plus qu'un simple musée. Nous sommes ancrés dans un écosystème multilatéral et diplomatique. Nous travaillons avec des écoles, des chercheurs, des diplomates, des touristes, des journalistes. Notre rôle est de faire vivre le droit international humanitaire, de le rendre accessible à tous – des enfants de 6 ans aux chefs d'État», rappelle son directeur. Chaque année, 120'000 visiteurs franchissent ses portes, dont 25'000 jeunes. Pour Pascal Hufschmid, cette reconnaissance nationale représente bien plus qu'un appui financier: «Ce musée incarne les valeurs humanitaires nées en Suisse. À un moment où le droit international humanitaire est fragilisé dans le monde, il est crucial d'en parler ici, à Genève, et de faire de ce lieu un espace vivant, ouvert à tous.» Soulagée mais lucide, l'équipe du musée sait qu'elle doit désormais stabiliser son avenir au-delà de 2030. Le Musée de la Croix-Rouge Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
an hour ago
- 24 Heures
Bientôt plus besoin de peser vos fruits et légumes au supermarché?
Accueil | Savoirs | Technologie | Grâce à l'intelligence artificielle, une nouvelle balance peut identifier quasi instantanément le produit pesé. Publié aujourd'hui à 18h55 Ce geste répété tant de fois, n'aura-t-on bientôt plus à le faire? C'est du moins ce que propose une nouvelle balance électronique, qui utilise l'IA. Keystone En bref: La Freshway AI. Derrière ce nom ne se cache pas une fusée dernier cri, mais bien une balance pour fruits et légumes. L'objet, qui se sert de l'intelligence artificielle pour son travail, est développé par l'entreprise Mettler Toledo, rapporte « Watson» . Le monde de la grande distribution n'est pas passé à côté de cette balance un peu futuriste. Parce qu'elle peut reconnaître en quelques millisecondes les fruits et légumes posés dessus, le client n'aurait plus besoin d'entrer le numéro du produit. Un mode opératoire déjà connu des amateurs de grand air: c'est le même qu'aux caisses automatiques Decathlon. Avec cette innovation, le fabricant indique vouloir réduire le nombre d'erreurs humaines (volontaires ou non) et rendre plus fluide le passage en caisse. Mais qu'en pensent les grands supermarchés suisses? Ils se montrent prudents, note «Watson». Migros et Manor expliquent au média en ligne ne pas vouloir se lancer pour le moment. Les deux enseignes identifient un problème: comment différencier des produits très proches, comme les versions bio et conventionnelle d'un même fruit ou légume? D'autres enseignes en Suisse partagent cette réserve. Volg juge son système actuel suffisant. Lidl, de son côté, continue de privilégier la pesée manuelle par ses employés. Ainsi, on devra encore faire l'effort de retenir le chiffre de nos carottes dans la majorité des supermarchés suisses. D'autres articles sur la grande distribution Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
an hour ago
- Sport
- 24 Heures
Belinda Bencic se qualifie pour les seizièmes de finale à Wimbledon
La Saint Galloise s'est imposée jeudi 4-6 6-1 6-2 face à la Française Elsa Jacquemot, qu'elle affrontait pour la première fois. Publié aujourd'hui à 18h36 Belinda Bencic célèbre sa victoire au premier tour à Wimbledon contre Alycia Parks, le 1 juillet 2025. Belinda Bencic (WTA 35) n'a pas failli! Malgré un premier set galvaudé, la Saint Galloise a assuré l'essentiel devant Elsa Jacquemot (WTA 113) pour se hisser en seizième de finale de Wimbledon. Belinda Bencic s'est imposée 4-6 6-1 6-2 devant la qualifiée française qu'elle affrontait pour la première fois. Surprise sans doute par les fulgurances de son adversaire au service et en coup droit, elle a laissé filer la manche initiale sur un break concédé blanc à 4-4. Mais elle a su parfaitement rectifier le tir dans les deux derniers sets pour s'imposer sans aucune discussion après 2h05 de match. Même si elle a été menée 2-0 au troisième set, sa victoire ne faisait aucun doute. Il y avait bien un fossé entre la Championne olympique de Tokyo et la native de Lyon. Samedi, Belinda Bencic croisera à nouveau la route d'une joueuse classée au-delà du top 100. Elle sera, en effet, opposée à Elisabetta Cocciaretto (WTA 116), la gagnante du Ladies Open 2023 de Lausanne, qu'elle avait battue il y a trois ans à Rome lors de leur seule confrontation à ce jour. Même si elle a éliminé la no 3 mondiale Jessica Pegula au premier tour, l'Italienne ne semble pas en mesure de s'opposer à une Belinda Bencic qui peut commencer à croire que ce Wimbledon 2025 qu'elle a abordé sans de très grandes ambitions peut réellement lui sourire. Davantage sur Bencic Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
an hour ago
- Business
- 24 Heures
Prison ferme pour un homme qui a abusé de la naïveté d'un déficient mental
Un trentenaire avait usé de la crédulité d'un homme immature pour lui soutirer de l'argent. Il avait obtenu plus de 70'000 fr. en quelques mois. Flavienne Wahli Di Matteo Publié aujourd'hui à 18h17 Le Ministère public de l'Est vaudois a condamné un Roumain sans statut de séjour ni domicile connu à de la prison ferme pour avoir soutiré plus de71'000 francs à une personne naïve. CHANTAL DERVEY / 24 HEURES En bref: Un trentenaire d'origine roumaine, sans statut de séjour ni domicile connu en Suisse, devra purger 180 jours de prison pour escroquerie. Il a été condamné en mai par le Ministère public de l'Est vaudois pour une escroquerie dont l'«astuce», élément central de l'infraction, a consisté à abuser de la crédulité d'une personne fragile. En janvier 2023, sur un quai de gare à Montreux, il avait approché un homme en lui faisant part de difficultés dans le paiement d'un supposé logement. Se présentant sous le nom d'«Alex», il avait quémandé une grosse somme pour régler son loyer, ainsi que trois mois de caution. En face de lui, un homme incapable de déceler le mensonge: souffrant d'un trouble de la pensée logique, il affiche une «personnalité infantile» et une «intelligence limite». Un état attesté par certificat médical. L'abuseur a manifestement repéré la faille: lors du premier échange, il est parvenu à obtenir 5500 francs et le numéro de téléphone de sa dupe. Un contact dont il n'a pas manqué de faire usage durant les mois qui ont suivi, réclamant et obtenant des sommes importantes sous de multiples prétextes, s'arrangeant également pour croiser «fortuitement» son bienfaiteur et lui soutirer quelques billets. Crédule, la cible a puisé largement dans son compte en banque, concédant même un dernier «prêt», plusieurs mois après le dépôt de plainte. Pour cette somme de 1200 francs, la victime a toutefois pris soin de faire signer une reconnaissance de dette sommaire: «J'ai donné 1200 francs à Alex pour payer l'appartement, autrement il peut pas travailler» (sic). Le remboursement prévu pour le mois suivant n'a jamais été honoré. La justice calcule 71'900 francs de préjudice Le procureur en charge retient qu'à tout le moins 71'900 francs ont ainsi été ponctionnés. «Alex» est également parvenu à contracter deux abonnements de téléphonie, dont il a laissé les factures en souffrance. Un curateur, désigné un mois après la plainte, est parvenu à faire stopper ces engagements auprès de l'opérateur. Devant la justice, le prévenu a cherché à minimiser son implication, assurant n'avoir obtenu que 2000 à 3000 francs, «sans le forcer». Mais les mouvements inhabituels sur le compte de la victime ont convaincu le procureur en charge de retenir plutôt la version du plaignant, tout comme une vidéo tournée par une voisine de l'homme floué, qui avait filmé une remise d'argent suspecte sous ses fenêtres. Aucun sursis n'a été accordé, en raison d'un pronostic défavorable envers le condamné. Quant au plaignant, il est renvoyé devant la justice civile pour son dommage financier. Escroquerie en justice Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Flavienne Wahli Di Matteo est chroniqueuse judiciaire au sein de la rubrique Vaud et régions de 24 heures, qu'elle a intégrée en 2012. Avant cela, elle a travaillé dans les rubriques locales de plusieurs médias en presse écrite, radio et télévision. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.